(magnifique photo prise il y a quelques minutes à peine lors du défilé)
On ne compte plus les jeux de mots qui ont été faits autour de l'an neuf.
Ils sont nombreux à avoir rivalisé de créativité pour présenter leurs voeux cette année.
Certains s'en mordent encore les doigts.
Comme Gilbert B. qui a trouvé malin d'envoyer des oeufs par la poste à ses meilleurs clients, dont certains à l'étranger.
Ils ont moyennement apprécié la fraîcheur de la blague et les retards de la poste.
Mais heureusement, c'est aujourd'hui que, tambours battant et pétards pétaradant, le nouvel an chinois annonce la fin des festivités (après la St Sylvestre et la St Barack) d'une année qui s'annonce comme celle des révolutions.
Et l'animal sur qui c'est tombé, c'est le boeuf.
La symbolique est forte, tant le bovin traîne avec lui depuis des millénaires des chariots entiers de mythologie et de légendes tant urbaines que rurales.
Oui, je fais des belles phrases.
J'explique:
Du boeuf de la crèche à la vache sacrée, du veau d'or à la vache qui rit, le quadrupède ruminant symbolise la prospérité, l'abondance, la fécondité et une certaine idée de la gastronomie.
Bref, parfait pour vite oublier cette vilaine crisounette qui nous a pourri la dinde.
Cette année sourira aux audacieux, aux créatifs, aux entrepreneurs.
Vous: Hein?
Moi: Oui!
Mais à une condition:
Ne passez pas votre temps à ruminer le passé.
Seul le regard bovin tourné vers l'avenir peut voir que l'herbe est plus verte ailleurs, demain.
C'est l'année de tous les projets, de toutes les ambitions, et de toutes les entreprises, pour ceux qui ne regarderont pas le train passer et sauteront dedans à sabots joints.
Et c'est ici que je vous épargne le "Qui vole un neuf,....".
Hardi! Bats la campagne et annonce la bonne nouvelle, l'année du boeuf a commencé par un boeuf, et finira en fanfare!
Si ça ce n'est pas de la méthode Coué (qui n'était pas chinois)...