FKA Twigs (de face) : La Madone et l'ange.
En sortant de chez moi de grand matin, suis tombé nez à nez avec un visage.
Madone placardée sur un mur, créature entre le 5ème élément et Frida Khalo.
Et c'est l'ayant instagramée que j'ai découvert que l'icône avait une voix d'ange...
FKA Twigs est donc un phénomène.
Rare comme une lune à son épigée.
Elle pose délicatement sa complainte juvénile sur une electro minimaliste, donnant à ses accents aigus des élans de procession religieuse (la phrase du disquaire mystique).
De Preface à Kicks, les dix stations d'une ascension qui sont loin d'être un calvaire.
Plutôt un oracle.
Dès la première écoute c'est la révélation (ou pas).
C'est tout ou rien:
Soit vous vous ruerez sur le prochain titre de l'album on ne peut plus sobrement intitulé LP1, soit vous passerez votre chemin.
Mais il y a fort à parier que la belle ne laissera pas que des indifférents sur sa route.
Et malin aussi, comme on en parlait dans Le plus vieux métier du monde, d'avoir utilisé le médium mur pour communiquer sur son image tout aussi singulière que sa musique.
Voilà l'occasion redorer le blason d'un mot tant galvaudé dans l'industrie du disque:
FKA Twings, c'est littéralement la révélation de ce mois d'août.
A écouter en boucle.
Et Give it up est aussi single gratuit sur iTunes cette semaine.
Enjoy.
Lire les autres en boucle.
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Bonus: Le clip de Two Weeks, qui enfonce le clou de la prêtresse.